• Anciennes photo du port de boulogne sur mer

    Le port de Boulogne-sur-Mer 62200 est le 1er port de pêche

     

    Photos anciennes de boulogne sur mer

     

    Conquise par les Anglais en 1544, elle est rachetée en 1550 par Henri II. ... A partir de 1815, avec le retour à la paix et des Anglais, Boulogne-sur-Mer entame le véritable âge d'or de son histoire. Elle devient une station balnéaire à la mode et le premier port de pêche français.
     

    Au début du 2ème siècle, un castrum est établi sur l’éperon rocheux dominant l’estuaire de la Liane ; en contrebas, dans l’anse de Brequerecque, les installations portuaires prennent place. La haute ville actuelle conserve la topographie générale du camp militaire dont l’enceinte est renouvelée au début du 4ème siècle.

    La Ville du haut Moyen-Age s’implante dans cette configuration.

    Au 13ème siècle une nouvelle enceinte se superpose aux murailles romaines dont le tracé est maintenu. En ville basse, le bourg s’organise autour de l’église Saint-Nicolas fondée au 12ème siècle.

    La physionomie de Boulogne-sur-Mer change peu jusqu’au 18ème siècle. De grands travaux d’urbanisme débutent en 1869 et se poursuivent sous l’administration dynamique du maïeur Mutinot, permettant de resserrer les liens entre ville haute et basse. Celle-ci se concentre sur l’activité économique et entame alors son extension géographique et démographique pour devenir dès le 18ème siècle définitivement plus importante que la ville haute.

    Au 19ème siècle, Boulogne-sur-Mer connait une très forte expansion urbaine dont profite la ville basse, la haute ville étant contenue derrière ses remparts préservés. En 1900, on compte 50 000 habitants, une population qui a quintuplé en moins d’un siècle. La Ville est attractive, elle bénéficie de l’excellente renommée des bains de mer, le tourisme se développe, les lieux de détente et de convivialité se multiplient.

    La gare établie en 1848 et de nombreux monuments sont construits, liés à la vocation industrielle, portuaire, administrative, religieuse et touristique.

    Pendant la seconde guerre mondiale, la ville subit la destruction massive de son port, du front de mer et des quartiers attenants. La reconstruction lui confère son visage actuel : le centre-ville, la reconversion de Capécure en zone portuaire et industrielle, le redressement du cours d’eau de la Liane, l’extension de l’habitat collectif en périphérie.

    Quelques repères historiques

    Dès 55 avant J.C., Jules César tente en vain d’envahir la Britannia (Grande-Bretagne). La conquête sera accomplie par l’Empereur Claude en 43 après J.C., ce qui entraîne la création de la Flotte de Bretagne qui assure les liaisons de part et d’autre de la Manche et la sécurité du Détroit.

    Boulogne-sur-Mer est alors connue sous un double nom : Bononia pour l’actuelle haute ville et Gesoriacum pour la basse ville.

    Après l’an mil, les comtes de Boulogne, connus depuis le 9ème siècle, deviennent de puissants seigneurs. Eustache II est l’allié de Guillaume le Conquérant à Hastings, son épouse Ide de Lorraine affirme la vocation religieuse de la haute ville tandis que leur fils Godefroy de Bouillon, chef de la première croisade, porte le nom de Boulogne en terre sainte en 1099. Au 12ème siècle, Notre-Dame devient le centre d’un grand pèlerinage fondé sur la tradition d’une statue miraculeuse de la Vierge échouée sur le rivage au 7ème siècle. En parallèle, le développement économique s’engage, en partie grâce au commerce du hareng.

    En 1203, le Comte Renaud de Dammartin accorde à la commune sa première charte.

    Vainqueur à Bouvines (1214) de ce même Renaud, Philippe Auguste attribue le comté de Boulogne à son fils Philippe Hurepel qui en prend possession en 1223. En 1227, il rebâtit les fortifications et construit le château dans le contexte de la coalition dirigée contre la régente Blanche de Castille pendant la minorité de Louis IX. A la mort de Philippe Hurepel, l’absence d’héritier entraîne le rattachement du comté à l’Artois, puis à l’Auvergne, à la Bourgogne et finalement, grâce à Louis XI, à la couronne de France en 1478.

    Au 16ème siècle, la ville occupe une position stratégique toujours très convoitée. Conquise par les Anglais en 1544, elle est rachetée en 1550 par Henri II. Sa fonction militaire va décliner avec le recul des frontières entériné par le Traité des Pyrénées (1659). Le démantèlement des fortifications (1689) qui en est la conséquence coïncide avec les débuts d’une nouvelle croissance, fondée sur le développement de l’économie boulonnaise : la pêche qui constitue toujours l’activité principale et les échanges commerciaux avec l’Angleterre, alors en pleine expansion.

    En 1800, Boulogne-sur-Mer devient le siège d’une sous-préfecture.

    L’installation du Camp de Boulogne (1803-05) au centre du dispositif militaire élaboré par Bonaparte pour enrichir l’Angleterre est le fait marquant de cette période. A Wimille, la Colonne de la Grande Armée en rappelle le souvenir.

    A partir de 1815, avec le retour à la paix et des Anglais, Boulogne-sur-Mer entame le véritable âge d’or de son histoire. Elle devient une station balnéaire à la mode et le premier port de pêche français. L’expansion est sans précédent et dans tous les domaines : le port fait l’objet de gros investissements qui assurent sa prospérité, tandis que le chemin de fer relie Boulogne-sur-Mer à la capitale en 1848. Grâce à la mode des bains de mer, directement importée d’Angleterre, l’économie boulonnaise repose aussi sur une activité touristique très dynamique.

    A l’écart des champs de bataille, Boulogne recouvre tout de même une vocation militaire pendant le premier conflit mondial : elle est la base navale de l’armée anglaise et le centre hospitalier des armées alliées. En 1917, c’est à Boulogne-sur-Mer que le Général Pershing et ses militaires débarquent, marquant l’entrée en guerre des Etats-Unis.

    La seconde guerre mondiale est beaucoup plus douloureuse, détruisant l’outil économique. Les décennies suivantes seront donc consacrées à la reconstruction. Malgré les difficultés, Boulogne-sur-Mer conserve sa place de premier port de pêche français ainsi que sa vocation touristique fondée sur son riche patrimoine, maritime et architectural.

     Anciennes photo du port de boulogne sur mer

     

     

     

    Le port de Boulogne-sur-Mer est le 1er port de pêche français situé sur le détroit le plus fréquenté du monde par le trafic maritime international. C'est le premier port de pêche français et une importante plateforme européenne de préparation, de transformation et de commercialisation des produits de la mer. 300 000 tonnes de poissons sont traitées dans les 150 entreprises de Capécure.

    Avec une flottille diversifiée de près de 150 bateaux, chaque jour c'est plus de 70 espèces différentes débarquées et vendue à la Halle à Marée et des produits de la mer.

    La pêche artisanale représente 60% du tonnage commercialisé par le port. Elle est pratiquée par les cordiers, les trémailleurs et les étaplois.

    Labellisé pôle de compétitivité national, le port de Boulogne-sur-Mer concentre toutes les activités de la Filière : de la capture à la transformation, de la commercialisation à la distribution des Produits de la Mer, de la formation à la recherche et développement…

     

    Pêche à la crevette

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      Ancien  bateau de pêche Boulogne sur mer 62200

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    Ouvrier de salaison

     

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    Calvaire des marins Boulogne s/mer

     

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    Chalutier boulonnais

     

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    Le métier de marin pêcheur

     

    Polyvalent, le marin pêcheur entretient le bateau, le filet tout en participant à la pêche. Il prépare les instruments de pêche qui sont très divers : casiers, filets, lignes, chaluts. ... Sur un navire de petite taille le pêcheur trie les différentes espèces de prises, les vide, les lave et les met en caisse.

     

    Un métier difficile

    La vie à bord d’un bateau de pêche est difficile : le bateau est bruyant, toujours en mouvement. Le pont est souvent glissant, le maniement des engins de pêche peut être dangereux. Les conditions climatiques peuvent être rudes et le marin est souvent amené à travailler dans le vent et l’humidité.

    Le rythme de travail est très soutenu. Il dépend de la durée des marées (nombre de jours de mer consécutifs) qui varient le plus souvent de 1 à 20 jours. Le travail s’effectue par tranches de quatre heures, de nuit comme de jour. Les journées sont longues même pour un côtier qui quitte le port le matin, vers 4 ou 5 heures pour revenir le soir, vers 16 ou 17 heures.

    Le marin pêcheur se sent souvent déconnecté de la vie à terre. Eloigné de son domicile, il n’a pas de véritable vie de famille. Il doit accepter la vie en collectivité et la discipline.

    Quels types de pêche pratiquent-ils ?

     

    Certains états ont adopté une classification réglementaire. La classification française, parue au journal officiel du 29 décembre 1993, est la suivante :

    1. petite pêche : marées inférieures à 24 heures
    2. pêche côtière : marées comprises entre 24 et 96 heures
    3. pêche au large : marées supérieures à 96 heures
    4. grande pêche : jauge brute du navire supérieure ou égale à 150 tonneaux, marées supérieures à 20 jours.

    Cette classification sert de base pour les formalités administratives, les rémunérations et la protection sociale, mais les professionnels ou la « littérature halieutique» se réfèrent souvent à d’autres classifications.

     

    Il existe des classifications en fonction du lieu où se pratique la pêche, en fonction de la durée de la marée ou de la quantité de produit débarquée. Les professionnels préfèrent généralement la classification en fonction de la taille du bateau et du statut du patron. Ces notions se recoupent et les frontières entre ces différents types de pêche sont assez floues :

    En fonction du lieu   :  

    • la pêche côtière. Elle a lieu dans la zone des 12 miles. Elle sous-entend une pêche maritime embarquée et ne comprend donc ni la pêche à pied, ni la pêche sous-marine. Les équipages sont généralement composés de 2 à 3 personnes. Les sorties en mer varient entre 1 et 4 jours. La pêche côtière représente 70% des bateaux de pêche français et 30% des apports en valeur.
    • la pêche au large ou pêche hauturière. Elle a lieu en dehors des 12 miles. Les sorties en mer varient de 4 à 10 jours, le poisson débarqué a donc été conservé dans la glace. L’équipage se compose généralement de 6 à 7 personnes. La pêche au large ne représente que 15% des bateaux de pêche français mais 50% des apports en valeur.
    • la pêche mixte : elle concerne les bateaux qui pêchent aussi bien au large que sur la côte. 13% des navires pratiquent la pêche mixte qui représente 20% des apports en valeur.

    En fonction de la durée de la marée et de la quantité/qualité de poisson débarquée : 

    • La petite pêche. C’est une pêche pratiquée sur des petits bateaux qui s’absentent du port 24 heures seulement et pêchent dans la zone des 12 miles. Le pêcheur peut travailler seul sur son bateau souvent inférieur à 12 mètres. Il ne débarque que du poisson frais.
    • la grande pêche : Les sorties en mer sont supérieures à 20 jours. Elle se pratique en haute mer. Le poisson débarqué est congelé, salé ou transformé (surimi par exemple)

    En fonction de la taille du bateau et du statut du patron : 

    • La pêche artisanale : elle concerne surtout les bateaux entre 12 et 16 mètres, le patron est généralement propriétaire de son bateau
    • La pêche semi industrielle : elle concerne les bateaux mesurant entre 16 et 33 mètres. Le patron est soit propriétaire, soit salarié d’un armement
    • La pêche industrielle : Elle se pratique en haute mer sur des chalutiers industriels ou des thoniers mesurant plus de 33 mètres et dont la jauge brute est égale à 1000 tonneaux et plus . En général, le patron est salarié d’un armement.

     

     

    Marin pêcheur travaille sur le chalutier

     

     
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    Le métier de marin pêcheur reste dangereux. Il est l’un de ceux qui paie le plus lourd tribut. (Statitique moyenne annuelle des naufrages et péris en mer).

    Un métier qui s’apprend 

    Autrefois le métier de marin pêcheur se transmettait de père en fils. Aujourd’hui, une formation spécialisée est dispensée dans les douze lycées professionnels maritimes et les quatre écoles de formation continue relevant du ministère de l’Equipement, des Transports et du Logement. Les diplômes qu’ils délivrent sont indispensables pour exercer le métier.

    Cependant, depuis quelques années, les jeunes se désintéressent de plus en plus du métier de marin-pêcheur, réputé difficile. Il est vrai que la diminution de la ressource et la baisse de rentabilité des navires de pêche n’incitent pas les jeunes à s’engager dans une profession sujette à de nombreux impondérables.

    Pourtant, plusieurs facteurs portent à croire que les pêches françaises ont un avenir. En effet, en 20 ans la consommation de poisson en France a presque doublé, le besoin de produits frais et naturels continue d’augmenter et les pêcheurs prennent de plus en plus conscience de l’importance de la qualité des produits de la mer.

    L'équipage, les postes à bord d'un navire de pêche

    le patron pêcheur ou capitaine de pêche est un marin très qualifié et un véritable chef d'entreprise. Il est responsable de l'équipage, du navire et du produit de la pêche. Il travaille surtout à la passerelle où il manoeuvre et détermine la position du navire. De là, il surveille la mise à l’eau et la remontée du filet. Il doit avoir une bonne connaissance des lieux de pêche et des fonds marins afin de repérer les rochers et les épaves. Son activité lui impose de plus en plus de connaître l’électronique de bord et d’utiliser des logiciels de pêche. Il doit se conformer à un code de sécurité et à des normes réglementaires (maillages de filets, tailles et espèces de poissons...). Il doit aussi savoir prendre des décisions concrètes et rapides. Le patron pêcheur est soit propriétaire de son bateau, soit salarié d’un armement à la pêche.

    le mécanicien (chef mécanicien/second mécanicien) est chargé de la sécurité et du bon fonctionnement de la machine propulsive et des auxiliaires d’un navire pendant la pêche.

    le matelot : la principale activité d’un matelot est de capturer les poissons en mettant en œuvre différents engins de pêche dont il doit bien connaître le maniement. Sur le pont, il doit trier le poisson, le mettre en caisse ou le ranger dans la cale à glace. En pêche industrielle, il vide, nettoie et congèle le poisson directement sur le navire. Le matelot doit savoir maintenir le matériel de pêche en état : réparer un casier éventré, ramender un filet. Il peut se livrer à d’autres activités telles que traiter la rouille, peindre, cuisiner, nettoyer le pont du navire… Un matelot peut grimper les échelons en passant des certificats et des brevets pour devenir second maître, maître d’équipage, puis patron et capitaine de pêche.

    le mousse : depuis qu’une formation au métier de pêcheur est dispensée dans des écoles spécialisées, les patrons ne recrutent plus de mousse. Jusque dans les années 1980, le mousse était employé sur les bateaux de pêche dès l’âge de 13 ans. Il était avant tout chargé des tâches ingrates : balayage du navire, lessivage du pont, corvée de patates … Il pouvait aussi servir de domestique aux matelots. Le mousse apprenait le métier « sur le tas » et devenait matelot vers 16 ou 17 ans.


     

    Le système de rémunération des pêcheurs

    Les marins pêcheurs jouissent d’un mode de rémunération spécifique qui reste inchangé depuis le XIXème siècle. Leur salaire est calculé à partir du chiffre d’affaires réalisé lors de la vente des captures.

    Généralement ce chiffre d’affaires est divisé en deux : 50% pour le bateau et 50% pour l’équipage qui est rémunéré à la part (ex : le patron prend 2 à 3 parts, le mécanicien 1,5 part, les matelots 1 part chacun). Le salaire à la part varie suivant le type de pêche.

    Quand la mer est bonne et le prix de vente du poisson élevé, la paie est bonne. La pêche industrielle offre un salaire minimum garanti, en plus d’un intéressement.

     

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    La pêche locale à Boulogne-sur-Mer

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    Le port de Boulogne-sur-Mer est, avec la longue plage et la vieille ville fortifiée, un des pôles économiques et touristiques emblématique de la ville. Passer des ruelles de la citadelle aux bateaux accostés le long des quais fait le charme de cette ville. Une ville millénaire construite entre terre et mer. La tradition des pêcheurs boulonnais s’inscrit dans l’histoire. Une histoire vivante qui reste aujourd’hui encore notamment un fleuron économique. Boulogne-sur-Mer, premier port de pêche français a su préserver une âme bien à lui. À quelques pas seulement du centre-ville, le marché aux poissons est un endroit unique : le long du quai Gambetta, les étals, tenus par les familles des pêcheurs, proposent en direct les poissons et les crustacés tout juste débarqués du bateau. Un vrai gage de fraîcheur.

    Selon la saison et la pêche du jour,  plus d’une cinquantaine d’espèces de poissons et de crustacés sont ainsi vendus directement du bateau au consommateur : Araignée de mer, amande, calmar, dorade, grondin, hareng, homard, limande, lingue bleue, maquereau, moules, carrelet, saint-pierre, coquille Saint-Jacques, sardine, sole, tacaud, tourteau, turbot, vive … De quoi vous régaler !

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